Après quelques mots d’introduction du Prof. René Schwok concernant le déroulement de la séance, le conférencier David Chemla. Ce dernier, né en Tunisie, président section francaise de La Paix Maintenant, a fondé Jcall.
Il a présenté les points qu’il entendait présenter sous forme de dialogue plutôt que d’exposé, après une brève présentation des points :
Le Printemps Arabe-et ses conséquences sur les relations entre Israel et les Pays Arabes
- Nous sommes à l’heure du choix. Pendant des années, Israel avait une stratégie construite sur deux alliances fondamentales av ec la Turquie et l’Égypte. Elle a effectué des maneuvres militaires avec la Turquie et suite au traité de paix, paix « froide » mais préférable à une guerre chaude avec l’Egypte, Israel a été en mesure de dégarnir ses frontières sur le sud et de réentraîner son armée à une guerre d’occupation plutôt qu’à faire la guerre à une armée adverse.
en Tunisie
- En Tunisie,on se trouve en face événement absolument imprévisible. Beaucoup de jeunes comme dans tous les pays arabes. Diplomés mais sans travail. Société intérieure très bloquée. Maffia au pouvoir trustait tout. Pas de contestation d’Israel. Seule était exprimée leur demande de droit d’expression. Les Islamistes sont très faibles en Tunisie (place de la femme et role de l’armée légaliste).
En Egypte
- Quant à l’axe avec l’Egypte, les israéliens se sont trouvés dans une situation difficile car le gouvernement Moubarak s’opposait aux islamiques. Or c’est dans les Mosquées que s’est développé le sentiment anti Moubarak.
- Egypte, grand pays, et en cas de conflit plus grande menace pour Israel. Elle est au pouvoir depuis la chute de Farouk. Armée formée par les américains. Dans le but de renforcer le traité de paix avec Israel. Armée garante de la continuité. Le traité de paix n’est pas remis en question.
- Sondage International Peace Institute, 60% des égyptions pour la pérénité de l’accord de paix avec israel.
- Les gens à l’origine de ces mouvements ont été sensibles à la position des occidentaux à leur égard. Si Israel tient à renforcer ses liens, il y a des initiatives essentielles à prendre immédiatement. On ne reviendra pas en arrière. Il y avait un avant et un après, comme la chute du mur de Berlin. Mouvenemts non manipulés même si maintenant il y a des tentatives de récupération.
- Le gouvernement de Moubarak avait laissé passer des éléemnts de la chariah. Le poids des islamistes en Egypte dans les limitations des libertés individuelles est rejeté par les révolutions.
- Les seuls à remettre en question le rôles des israeliens dans ces révoltes sont les dictateurs menacés, au Yémen par exemple ou Moubarak.
Autres alliances d’israel au moyen-orient
- Depuis deux trois ans, l’axe avec la Turquie a pris le large,surtout avec le conflit de Gaza et une réception de l’ambassadeur de Turquie reçu sans les honneurs diplomatiques…Il y a aussi des question électorales inermes à la Turquie, l’axe stratégique s’éloigne d’Israël. L’histoire de la flotille est une manipulation qui a piégé les Israéliens.
L’appel à la création d’une section Genevoise de Jcall.
JCALL est un appel lancé il y a moins d’un an au Parlement européen par des personnalités juives européennes. Il est né d’un sentiment d’urgence : « Nous sommes tous profondément attachés à l’existence et au droit d’Israel, contre tout processus de déligitimation d’Israel. »
Dans forums palestiniens, Chemla défend Israel et se sent concerné comme tous les juifs par le futur de cet Etat. Pour lui, le temps est compté. Sous une pression géopolitique croissante, Israël va être amené à décider de son futur. « Cela fait 43 ans que cette situation perdure ». La seule situation comparable à celle-ci est celle du Tibet selon lui. « Il faut diviser cet Etat d’Israel pour qu’il y ait deux peuples, deux Etats ». Il évoque avec tristesse les attentats horribles d’Itamar. Enfin, il souligne les conséquences par rapport aux valeurs de justice, d’égalité du peuple juif et d’israel.
Revenant sur l’embroglio des zones ABC et les contraintes en matière de surveillance des Palestiniens, il n’hésite pas à paler de mise « en péril d’un certain nombre de valeur qui nous rassemble tous ».
Il revient également sur la question de la nationalité des populations palestiniennes. « Nous vivons dans un monde métissé où les nouvelles générations n’ont pas connu la Shoah », à l’image d’Obama, qui cherchent leurs alliances. « Le lâchage de Moubarak par Obama était une manière de ne pas perdre l’Egypte ». Dans ce monde nouveauil va y avoir de plus en plus de pression pour donner aux Palestinien la nationalité israélienne sur la base du One Man, One Vote.
Chemla est venu à Genève présenter son petit livre écrit par des personnalités ou sous forme d’interviews de celles-ci. Ces contributions reflètent les sensibilités souvent diverses de leurs auteurs, mais elles se retrouvent sur cette plateforme du JCall. Ce livre et cette pétition répondent à un besoin.
Certes, affirme Chemla, « ce n’est pas à nous mais aux Israéliens de discuter de leur avenir. Mais la question de l’identité de cet Etat, en tant qu’état juif est au cœur de ce livre ».
Conclusion : ces mouvements populaires montrent que le monde a changé et on ne reviendra pas en arrière.
Palestiniens. En Cisjordanie. Le pouvoir Habas-Fayed qui a construit les institutions de l’État Palestinien, a contribué à une baisse du chomage, à une hausse du PIB, à une amélioration urbaine (rues pavées, villes et villages reliés au réseau électrique….beaucoup de choses ont été faites. Le numéro du journal Haaretz du 11 avril 2011 rappelait que 110 États de l’ONU ont reconnu L’état palestinien. Le Président de l’Autorité Palestinienne affirme en conséquence qu’ayant effectué ce travail, il va demander la reconnaissance de son Etat au mois de septembre de cette année.
Conscient que le « monde bouge dans la région et plus globalement », Chemla insiste sur une situation qui ne peut pas perdurer. « Je sais qu’on ne peut pas prendre des risques notamment dans le sud d’Israel où la crainte réelle, comme le soulignait hier Ehud Barak qui a dit aux israeliens : « ici ce n’est pas la Finlande, on risque en permanence ». Mais le pire des risques est le statu quo actuel »
Ne pas prendre l’initiative aujourd’hui, insiste Chemla en conclusion, c’est une erreur. Nous sommes là pour exprimer notre soutien mais désirons manifester aux israéliens notre inquiétude.
Reprenant la parole pour la donner au public, René Schwok: remercie la Communauté Israélite de Genève et d’avoir diffusé l’annonce et en particulier Laurence Sananès, responsable de la culture. Le fait que cette conférence se tienne dans une synagogue est à mettre en relation avec deux contributions de rabbins dans l’Ouvrage JCall, les Raison d’Un Appel ( Michel Sarfati, rabbin consistorial de Ris Orangis et le rabbin David Meyer).
Il cède ensuite la parole à une 1ère intervenante exceptionnelle qui tout en reconnaissant qu’elle est « de tout cœur avec vous » et qu’elle a contribué à faire étudier les auteurs israéliens au cercle Bernard Lazare, qu’elle a vécu en Israel, elle considère désormais « qu’avec le Hamas cela ne marchera jamais » et malgré sa conviction que les colonies sont une erreur, elle exprime ses « doutes quant à la possibilité de rendre la Cisjordanie afin d’éviter tous les maux qui nous frappent ». Elle rappelle la terreur des Israéliens lors de la guerre du Golfe, mais surtout elle revient sur le Mouvement des quatre Mères et exprime son pessimisme : « Au moment ou on rendait les territoires de Gaza, le maire de Sdérot qui disait détester les colons, a exprimé son inquiétude et…l’histoire lui a donné raison puisqu’on tire des skuds bien plus loin que sdérot à présent ».
Enfin, l’intervenante revient sur l’association Bait Ham et la mort récemment d’un artiste qui a fait un tour de la Cisjordanie avec israelienne francophone. Cet homme, Giuliano Merhamis, de mère juive et de père palestinien, opposant à israel. Metteur en scène auprès des populations déshéritées de cisjordanie….a été assassiné par des islamistes.
En réponse, David Chemla rappelle que ses assassins ont été arrêtés.
Un autre intervenant, l’artiste genevois Jean-Pierre Romy se déclare touché par le discours de Charlotte. « Ce que vous nous expliquez, c’est la peur israélienne….mais finalement c’est normal puisque c’était la guerre » cependant, revenant sur le Printemps Arabe, il affirme : « j’ai vu des drapeaux israéliens brulés, j’en suis certain et les foulards palestiniens dans la foule . Comment dénouer, non pas forcément l’antisémitisme, ni antisionisme mais anti-israelisme….c’est cet axiome qu’il faut démonter ».
David Chemla rétorque qu’en tout cas il ne s’agit pas de la question centrale en tout cas des révoltes du monde du monde arabe. « Je ne suis pas naif, l’anti-israelisme existe mais ce n’est pas la question fondamentale. Certes peut-être présent, mais c’est la dignité et liberté d’expression qui est au cœur de notre débat. »
Autres interventions :
- d’une expérience personnelle on ne peut pas tirer des conséquences. Des morts Rabin, sadate, il y en aura. Sa question à David : face aux événements du printemps arabe, ne va-t-il pas se passer aussi dans les territoires.
- Un membre de l’associations des Etudiants Juifs de Genève interpelle David Chemla : « Vous avez parlé d’erreur lors de l’incident Turque après le renvoi israelien or un sondage indiquait que 73% de la population soutenait ce mouvement. De plus, le mouvement « Raison Garder » en réponse à JCall a recueilli bien plus de signatures que JCall. Par ailleurs je tiens à vous faire part de l’indignation des jeunes juifs de Genève, scandalisés que la CIG invite des gens qui parlent de faute morale d’Israel ».
Dans sa réponse, David Chemla ne conteste pas la réaction israélienne et persiste à penser que le manque de courtoisie diplomatique n’est pas une attitude à avoir, d’ailleurs le ministre s’en est excusé auprès de la Turquie. Quant à Raison Garder, c’est exactement ce que nous désirions susciter, un débat au sein de la communauté juive en Europe. C’est un débat entre nous ! Ce que regrette Chemla est que Samuel Trigano refuse de débattre avec lui. Quant à la faute morale, il ne s’agit pas de l’existence de l’Etat d’Israel mais de la situation d’occupation. « La solution de partage est nécessaire. Le territoire devient un léopard. Je n’ai pas à me justifier mais sachez que mon engagement est total, mais sans solution politique et le droit des deux populations doit être respecté ».
- René Schwok indique avoir cherché à faire un débat contradictoire, avec Raison Garder si possible. Ses recherches n’ont pas été fructueuses mais il considère que ce débat avait toute sa place à la CIG se déclare tout à fait disposé à rencontrer l’union des étudiants juifs de genève.
- Une autre interventions considère que le discours de JCall « enfonce des portes ouvertes. Tous les israeliens veulent la paix, mais avec qui discuter ? » et de citer « Arafat : le prophète n’a pas respecté des engagements… »
- Une autre intervention rappelle un sondage d’avril 2010 à l’université de naplouse exprimant le rejet de l’Etat Juif et de Jérusalem binationale. « Les arabes ne veulent pas d’Israel, les Révoltes arabes, on ne sait pas ou elles vont nous conduire. 70% des israéliens pensent que l’initiative de paix n’est pas opportune. C’est à eux décider ».
- Si le maintien du statu quo est le risque le plus grave. Quelles solutions préconiser ?
- « De part et d’autres, on n’a entendu qu’une description de la situation présente, porteuse de catastrophe, y compris nucléaire. Quels sont nos moyens d’action ? Comment est arrivé une telle situation. Soldat en Israel en 1950, je fus pris en stop par un commandant d’origine marocaine. En parlant des Palestiniens, celui-ci m’a dit : « si on nous faisait ce que nous leur faisons, je les brûlerais tous. Injustices ont été faites, flagrantes. C’est une culture de la haine de part et d’autres. Situation catastrophique à long terme. »
- Réponse de David Chemla : les sondages sont ce qu’ils sont, il faut surtout voir comment les gens votent. En Cisjordanie, le Fatah au pouvoir. Ce sont des partenaires considérés comme crédibles par le gouvernement israelien et c’est avec eux que Netanyahou négocie. Juppé a laissé entendre que la France ou d’autres pays européens pourraient accepter, bon gré mal gré de reconnaître l’Etat Palestinien. Or un Etat Palestinien reconnu à l’ONU s’il n’existe pas sur le terrain (territoire de 67 encore occupé) c’est un territoire pour l’instant contesté, mais dès sa reconnaissance par la Communauté Internationale, l’occupation sera illégale. Cela change la problématique du conflit. « Je comprends les palestiniens, c’est une bonne stratégie. Entre israéliens et palestiniens tout a été négocié. « Nous savons le maximum de ce que les israéliens peuvent donner et que nous pouvons recevoir » (citant un négociateur du Fatah).
- Chemla considère d’ailleurs que le terme colons n’est pas le terme adéquat dans sa connotation historique. L’anglais Settlers ou l’hébreu Mitnahalim est plus approprié. « Ce sont des gens qui se sont installés par conviction ou nécessité économique. Le plus souvent ils travaillent déjà en Israël. On évoque à Gush Hetision la possibilité que ces israeliens acceptent de demeurer rester une minorité en Palestine, mais je ne pense pas qu’Israel ait été construit pour que les juifs soient une minorité en Palestine. La diplomatie fait partie de la défense ».
- Quand on prend des initiatives, on est entendu.
- Combien de soldats sont morts pour protéger ces colons de gaza… ??
- Les zones ABC étaient transitoires. Toujours pas réglé. On ne peut pas subir une réalité non préparée. Israël doit prendre ses risques.
- Autre intervenant, Mark Weinberger évoque le pire risque que constitue le status quo. Suivant de très près tous les médias, il contredit l’intervention de Jean-Pierre Romy et n’a pas vu ces drapeaux israéliens brulés. Il rappelle le Printemps Perse noyé dans le sang, or l’Iran est l’une des pires craintes. Ce printemps arabe prouve que les populations veulent des institutions, pas la mort d’Israël.
- Une Arabisante et hébraisante se déclarant non-juive se déclaire « antisioniste tout en refusant le démentellement d’Israel ». Pour elle, les révolutions arabes sont issues d’un cosmopolitisme urbain.
- Réponse de David Chemla : Au moyen-Orient, les réalités ne sont pas les mêmes. Il s’agit de pays récents. Gens très fiers de leur identité nationale, souvent construits de manière arbitraire par le mandat britannique. Il existe des états nations tel Egypte, Israel et Palestine. La situation est plus compliquée en Irak. C’est la revendication de la jeunesse à la démocratie. La jeunesse israélienne constitue une société très diverse. Il rappelle les militants pour les droits de l’homme, le Forum des ONG pour la paix, 50 israeliennes, 50 palestiniennes. Il s’agit là d’un tissu social très fort, les société civiles de part ez d’autres sont prêtes. Lorsqu’on parle de droit de retour palestinien, ce n’est pas dans l’espace mais dans le temps. Evidemment c’est impossible. Penser à l’avenir, ne pas oublier le passé mais le compromis n’est pas la justice absolue. La justice absolue n’existe pas, ce serait la pire des injustices.
- Mme de Picciotto estime que ce qui se passe dans le monde arabe aujourd’hui est très encourageant. Se tournant vers le président des étudiants juifs, elle se rappelle avoir vécu cela lorsque le bétar a interdit à Yael Dayan de prendre la parole. Le premier droit d’un juif universitaire est d’écouter l’autre. Suis étonnée des réactions de la salle car je pensais que vous parliez à des convaincus. L’occupation fera plus de mal (Ichaia Lebovitz). Et on continuera malgré les attentats (Yitzhak Rabin)
- Israel a une société civile admirable, mais aux yeux de l’observateur extérieur cela a l’air de glisser comme l’eau sur les plumes d’un canard. Certains intérêts très forts ont à perdre de la paix (Golan, Jérusalem est…). Ces enjeux ne sont-ils pas des freins au processus de paix, plus puissants que l’adaptation nécessaires au changement du monde arabe.
- Risque à ne pas négliger c’est celui de la délégitimation internationale : on ne peut pas avoir raison contre tout le monde comme le prouve le printemps arabe. . Il faut continuer à rester du coté du droit. Rebasculer le débat au delà des avis très tranchés. Qu’est-ce que nous, dans la diaspora, pouvons faire ? Ne pas occulter la complexité du débat et également ne pas céder à la peur du futur. Soutenir les gens qui des deux cotés de la ligne verte qui s’élèvent et espèrent sans se satisfaire. On peut rendre le monde meilleur en soutenant les gens qui font preuve de ce courage.
- Un intervenant à propos du Printemps arabe n’a vu aucun drapeau brulé et même une certaine sympathie pour le peuple israélien. Il félicite l’organisation de cet événement, tout à fait conforme à la tradition suisse. Ici, le débat a lieu à l’intérieur des communautés. L’idée qu’israel est seul à décider me chagrine un peu. Or ne faudrait-il pas une intervention extérieure, ni israelienne ni palestinienne ?
- David Chemla mentionne YESHA . Association dans yehuda ve shomron. Ses membres s’opposent au processus de démentellement, mais sont pragmatiques comme en témoignent les fuites de wikileaks. Dani Dayan, responsable de Yesha, a déclaré aux américains qu’en échange de compensation, beaucoup de colons (ou un peu moins) seraient prêts à revenir en israel. Il y a la doxa et la réalité….le pragmatisme résoudra tout.
- Oui à une intervention extérieure mais les boycotts sont contreproductifs. Que faire concretement : affronter la réalité et être pour israeliens et propalestinien. Problématique politique (kissinger : israel n’a pas de politique extérieure en raison de son perpétuel besoin de former des coalititons gouvernementales). Certes l’évocation de pressions dans l’appel est peut-être malencontreuse car elle a engendré des malentendus. « Il ne s’agit pas de considérer Israël comme une république bananière, mais comme c’est bloqué, il faut accompagner le processus économiquement et politiquement. Laisser les israeliens sans solutions, c’est non assistance à peuple en danger. Obama a eu le courage de son discours du Caire, donc je persiste à espérer en lui. Plus de frontières aujourd’hui, sa démocratie n’est pas celle de Bush. Prendre des risques et accompagner. C’est le role de l’Europe. En France, il y a des membres du CRIF comme signataires de JCALL ».
- En conclusion de la soirée, David Chemla insiste sur le fait qu’Israel n’est pas seul à décider, le monde arabe a son rôle à jouer. Quant à la peur : les israeliens pensent qu’il n’y a pas de partenaires. Certes, le risque existe et les missiles de gaza ont la capacité militaire d’arriver au faubourg de Tel Aviv. Enfin, il invite les assistants : « Mettez vous à la place des palestiniens, comment perçoivent-ils la présence israélienne. Les accords d’Oslo ne sont pas respectés. Les israéliens n’ont pas respecté leurs échéance et la peur existe des deux côtés. Les juifs ont du mal à se dire que d’autres les ressentent comme une menace, mais c’est le cas. …et Le fait que cela n’ait pas marché ne doit pas signifier qu’on ne doit pas persister. »
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