M’étant levée aux aurores pour me rendre à Plymouth (car en bonne française, je ne suis pas douée en géographie), j’ai tout de même réussi à rater mon ferry de retour, la M27 ayant été fermée pour maintenance et les petits panneaux d’itinéraire alternatif étant quasiment confidentiels, j’ai pu bénéficier d’une journée supplémentaire pour visiter Plymouth.
La présence américaine y est non seulement palpable parmi les touristes, mais également par les nombreuses références au Mayflower…Je vous laisse découvrir ma dernière journée dans le Devon livresque….mais le voyage ne s’arrêtait pas là. Après avoir finalement réussi à embarquer dans le ferry du soir, j’ai débarqué à Roscoff pour filer droit vers Paris. C’était compter sans le tour de France qui sévissait dans la région…mais lorsque j’ai vu ce panneau, j’ai pris la tangente vers une sortie qui m’avait déjà frappée lors de mon voyage aller pour Roscoff….Combray,cette force du romancier qui rebaptise une ville… un vieux rêve, l’obsession d’une vie, ma manière de rattacher tout instant de ma vie à la Recherche…
Et bien il se trouve que cette sortie d’autoroute s’est quasiment miraculeusement dressée sur ma route entre mon aller et mon retour. voir ce lien pour plus d’info. Interdit de prendre des photos dans la maison de Tante Léonie et le temps de me rendre compte de la distance entre le roman et la réalité et je reprenais la route, non sans quelques madeleines bien entendu! Je ne croyais pas cloturer ce “périple” aussi merveilleusement, merci Monsieur Proust, pour TOUT!