Venir à Athènes c’est se préparer à rencontrer l’âge d’Or de Périclèsl’intemporalité la culture dans ses plus petits recoins, l’hospitalité, et le sourire qui cachent mal un fier désespoir…
Le temple d’Αθήνα nous surplombe, nous domine et nous rappelle qu’Athène survivra encore une fois, comme aux siècles précédents Gentlemen, we are bankrupt, I’m afraid @ Michael Landy’s Breaking News exhibition (19th century)
Athènes en 2017 c’est un curieux mélange d’hyper hype et de super déglingos…
d’ouverture sur le monde…
et d’une incontestable esthétique du désespoir !
C’est donc avec un plaisir mêlé de désolation que ma copine franco-italo-grecque et moi (tout le reste des pays de la Méditerranée !) avons savouré les superbes terrasses, admiré les chefs d’œuvres antiques aux Musées de l’Acropole, des Cyclades et de l’Archeologie, contemplé avec effroi le reflet de la crise dans les rues délabrées comme dans l’art contemporain, notamment dans les divers lieux de la Documenta avec l’expo Breaking News de Michael Landy.
This is more than an exhibit…a contemporary testimony of tags the People of Athens brought to the artist…Heartbreaking testimony of a dentist who chose suicide over finding food in the waste bins.
J’ai retrouvé avec plaisir l’intelligence de Cy Twombly découvert il y a peu à Paris, été modérément impressionnée par l’immense navire de l’EMST encore assez creux, j’ai plongé avec délice au Pirée en lieu et place d’un rafiot surpeuplé en destination des Îles d’Egine, Poros et Hydra!
Et surtout j’ai goûté à cette joie de “vivre malgré tout” des athéniens et touristes mélangés dans le délicieux quartier de Monastiraki et de la Plaka où j’ai aussi retrouvé mes racines!
Et tout finit en chansons avec la charmante représentation de Madame Butterfly à l’Odéon d’Hérode. Le sujet même du merveilleux opéra de Puccini dans ce lieu n’est pas innocent et révèle la politesse du désespoir d’Athènes l’unique…
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