
Incroyable mais vrai, quasiment 20 jours et les journées passent à une vitesse incroyable.

À peine mon café avalé, et quelques discussions, liens culturels et rigolades achevées,les groupe WhatsApp sont archivés ai mis sur mode silencieux pour laisser place à des préparations de séances de télé enseignement, dudit enseignement et des corrections subséquentes, de neuf heures à 20h, entrecoupées d’un déjeuner vers 13:00, de l’achat d’un nouvel ordinateur (merci Julien, Marc et PF… sans oublier Ingrid la précieuse !) de lectures des différentes missives administratives que nos édiles se sentent l’insuppressible besoin de nous envoyer. J’ai même voté par correspondance !

Ensuite dîner avec Clelia, applaudissements sur le balcon, une heure de conversation avec mon amoureux et me voici à vous écrire ou à m’écrire, allez savoir depuis cette bulle spatio-temporelle causé par une bestiole à peine plus grande qu’une aile de papillon…!

Je me suis aperçue que depuis quelques jours, j’écris plus systématiquement en français. J’imagine que c’est ce repli et l’arrivée de mots, blagues, et vidéos principalement dans ma langue maternelle qui entraîne ce glissement linguistique. Encore que celles en italien et hébreu soient également fréquentes…

Je crains fort qu’avec l’accroissement du virus Outre-Atlantique ou même simplement Outre-Manche, la tendance linguistique ne s’inverse naturellement. Pour répondre à ma fille qui m’a posé la question l’autre fois, je laisse les choses se faire très naturellement sans y penser. D’ailleurs je viens de lire un excellent papier sur le roman de Daniel Defoe à propos de la peste de 1666.

Les dissensions dans les groupes (mon groupe d’aviron a connu une prise de bec à la suite d’une vidéo malheureuse d’un député d’extrême-droite) et surtout dans les couples confinés apparaissent et en France des maris violents commencent à être embastillés. C’est d’ailleurs parfois préférable…





Mais la palme d’aujourd’hui revient à ce magnifique clip des guides touristiques bien malheureux:
Il est l’heure de vous quitter, j’espère que pour vous la vie est douce ou du moins pas trop pénible et, puisque personne ne le fait, comme me l’a reproché mon frère, je remercie aussi les employés de banque de tous niveaux qui s’emploient à continuer à faire tourner la baraque, les conseillers de Pôle emploi qui ont enfin trouvé comment inciter les demandeurs d’emploi à se débrouiller sur Internet au lieu de venir encombrer les agences, les éboueurs et jardiniers qui tous œuvrent sans télétravail possible.
Je vous aime, vous en général et vous en très particulier !