
May this new year bring a little bit of sense to our crazy world.
Indeed, since 2015, and the year of the Monkey, every year has brought more catastrophes and cataclysms. May the happy rabbit put an end to that vicious circle.
To this end, let me add some sweet pictures by a very interesting lady, painter, with a name full of promises, Rosa Bonheur.(the headline picture represents Two Rabbit, oil on canvas from Bordeaux Museum of Fine Arts (1840) as well as some other references to Rabbits of all kinds.


1853
Huile sur toile
Aberdeen City Council
(Aberdeen Archives, Gallery & Museums)


Vers 1855
Huile sur toile
Fontainebleau, musée national du Château de Fontainebleau, dépôt du musée d’Orsay, Paris

Nathalie Micas, Le Marché aux chevaux
1855
Huile sur toile
Londres, The National Gallery Don de Jacob Bell, 1859
Le marchand d’art Ernest Gambart
(1814-1902) tient à faire graver Le Marché aux chevaux afin d’en diffuser l’image le plus largement possible. Pour faciliter le travail du graveur Thomas Landseer – frère du peintre animalier Edwin Landseer – Rosa Bonheur lui fournit une réduction au quart de la toile originale, bien trop imposante pour rejoindre l’atelier du graveur.

1885
Huile sur panneau
Utecht, Centraal Museum

Huile sur toile
Bordeaux, musée des Beaux-arts

1870-1891
Huile sur toile
Royaume-Uni, prêté par
Sa Majesté le Roi Charles III

1879
Huile sur toile
Aberdeen City Council
(Aberdeen Archives, Gallery & Museums)

1858
Huile sur toile
Collection particulière

1863
Huile sur toile
Hambourg, Kunsthalle L’artiste s’intéresse ici à la pratique du «ferrying» de moutons d’ile en île dans les Highlands: une fois les herbages consommés, les bergers conduisent leurs troupeaux d’une île à une autre en utilisant des embarcations à fond plat. Rosa Bonheur montre deux générations d’éleveurs: deux jeunes hommes à l’avant et un vieux pâtre, dont la longueur de l’écharpe indique le rang social. Comme à son habitude. elle a individualisé chaque mouton au sein du troupeau.

Plecestentats
Le berger écossais, vêtu du plaid en tartan et du kilt, guide son troupeau
accovara une dar son fidele cerien, un
colley. Les moutons sont de la race «Scottish blackface» reconnaissable à ses cornes en volutes, à la tête et aux pattes noires. Rosa Bonheur tentera en vain de les importer dans sa propriété après leur achat à la foire de Falkirk

n.d.
Huile sur toile
Musée départemental des peintres de Barbizon. Département de Seine-et-Marne, en dépôt au Château de Rosa Bonheur

n.d.
Huile sur toile
Musée départemental des peintres de Barbizon. Département de Seine-et-Marne, en dépôt au Château de Rosa Bonheur

n.d.
Huile sur carton marouflé sur toile
Fontainebleau, musée national du Château de Fontainebleau, dépôt du musée d’Orsay, Paris

1893
Huile sur toile
Dublin, National Gallery of Ireland

1878
Huile sur toile
Collection Melinda et Jeffrey Hildebrand

1850
Huile sur toile
Stockholm, Nationalmuseum

Vers 1858
Huile sur toile
Philadelphie, Philadelphia Museum of Art Don de John G. Johnson pour la W. P. Wilstach Collection, 1900
Ce grand portrait en pied de chien s’inscrit dans la tradition des portraits de chiens de chasse du Roi, en en prenant le contrepied. Barbaro n’est pas représenté ici en pleine action mais au repos, entravé par une laisse. Il est dans la position de la proie acculée.
Attaché trop court pour se coucher et pour atteindre son os, l’animal regarde l’humain qui est situé hors-champ et interroge les rapports de pouvoir interespèces.

Vers 1870
Huile sur toile
Los Angeles Museum of Art, Don de Jane et Justin Dart
Bien qu’entourée de volières, Rosa Bonheur a rarement peint et dessiné les oiseaux. Très rares sont aussi les représentations d’animaux blessés.
Ainsi, comment ne pas voir dans l’image atypique de cet aigle touché en plein vol une évocation symbolique de la guerre franco-prussienne et de la chute de l’Empire? Nourrie par des réminiscences baroques et romantiques, l’œuvre fascine par la majesté de cette aile déployée dans un ciel d’azur.



1889
Huile sur toile
Wyoming, Cody, courtesy
of the Buffalo Bill Center of the West Don en mémoire de William R. Coe et Mai Rogers Coe
Dans ce rare portrait d’humain peint par Rosa Bonheur, et qui est devenu le plus célèbre portrait de Buffalo Bill, on remarque que ce dernier est traité ave moins de précision que sa monture. Le cheval – et en particulier son regard – capte en effet toute l’attention de l’artiste, dans un renversement du rapport traditionnel d ‘importance entre l’animal et le cavalier.

(1865-1951)
Rosa Bonheur dans son atelier
1893
Huile sur toile
Bordeaux, musée des Beaux-Arts En 1892, les soeurs Consuelo et Georges Achille-Fould séjournent au Château de By pour y peindre le portrait de Rosa Bonheur dans son atelier. L’artiste au travail, en blouse de peintre est représentée, devant son chevalet.
Elle semble apporter la dernière touche à Lions dévorant une gazelle (Moscou, musée Pouchkine), tandis que l’on aperçoit derrière elle sa dernière œuvre, restée inachevée, La Foulaison du blé en Camargue (Bordeaux, musée des Beaux-Arts, dépôt du musée d’Orsay).
Other references :
Anne Simon, Directrice de recherche au CNRS, “Décalages zoopoétiques : Proust et le cri du lapin”
« J’ai jamais vu une bête comme ça ; elle est morte sans dire seulement une parole, vous auriez dit qu’elle était muette. » Peu au courant du langage des bêtes, j’alléguai que le lapin ne criait peut-être pas, comme le poulet.
« Attendez un peu voir, me dit Françoise indignée de mon ignorance, si les lapins ne crient pas autant comme les poulets. Ils ont même la voix bien plus forte. »
Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, I, Paris, Gallimard, “Bibliothèque de la Pléiade”, 1987, p. 475.
Cycle « Richesse de la culture et de la littérature francophones » du Département de Culture Française de l’université Bar-Ilan, Israël, organisé par Galia Yanoshevsky
En visio, le 14 décembre 2020, 14h (en Israël), 13h (en France) : https://us02web.zoom.us/j/4737562287
La conférence sera visible en ligne en live sur la page Facebook du Département de Culture Française de Bar-Ilan : https://www.facebook.com/french.biu
The Year of Water Rabbit is going to be a gentler year. We’ll have time to take a breather. We’ve been in the tunnel for the last few years, and the light is getting bigger now (CNN Jan 22 , 2023 )
But what does the Year of the Water Rabbit really mean for us? According to Chinese astrology, the Rabbit represents peaceful and patient energy. The Rabbit is a gentle creature known for thinking things through before acting. This energy will encourage Us to approach challenges and opportunities calmly and rationally.
In addition to the Rabbit’s peaceful energy, the Water element brings intuition and inner peace.
Water is all about tapping into our inner wisdom and trusting our instincts. It encourages us to be more in tune with our emotions and sensitive to those around us. (Chinese Zodiac.org)

ô ce dessin d’Alice avec le lapin je ne le connaissais pas ! et les peintures de Rosa Bonheur, quel bonheur ! je ne les connaissais pas toutes. émouvantes à souhait. et Proust et oui être plus sensible à ce qui et ceux qui nous entourent et le reste bien sûr !
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