Désolée mes amis anglophones, je vais écrire ce papier en français (if you ask I’ll translate it with great pleasure, otherwise I’ll assume you’re comfortable with the French version).
J’ai écrit à Cuba un papier un peu…dérangeant! Je persiste et signe que j’ai souvent eu mal au cœur devant une certaine misère et décrépitude et une gaieté forcée derrière laquelle j’ai perçu un malaise. On a dû me dire trop de bien de ce pays et mes attentes étaient trop fortes…le fait est que j’ai été inconfortable intellectuellement dans un pays où je souffrais de cette économie à deux vitesse (touristes vs cubains y compris dans la monnaie), de cette musique serinée à vous en rendre malade des mêmes airs de Campai Secundo comme si Cuba n’avait rien produit depuis, de ces trafiquants en tous genre, de ces quémandeurs de savons…bref, un sentiment d’être dans un verre où l’eau et l’huile ne se mélangent pas.
Je suis convaincue que Cuba est en transition…une transition qui risque de durer. Ceci, allié à une certaine idéologie politique ,fait que personne ne communique vraiment et que tous se sentent inconfortables. Il semblerait que Cuba ait beaucoup changé depuis la chute du mur et je ne supporte pas de me sentir privilégiée dans un pays où d’autres souffrent.
Cependant, même à Cuba, je me sens un peu chez moi en retrouvant ma chère avenue Simon Bolivar dont je vous entretiens …..souvent!
Cette amertume réelle et dérangeante mise à part, je confirme que Cuba est le pays de tous les plaisirs, des yeux d’abord, des oreilles très vite, et du goût des merveilleux homards aux boissons en tout genre (du moment qu’il y a du rhum) y compris dans le café!

Mon fils est sorti pratiquement tous les soirs et sans qu’il ait jamais voulu rentrer dans les détails, j’ai tremblé chaque jour de le retrouver en un morceau. De la Havane, j’avais entendu tout et son contraire, que c’était totalement sécure ou terriblement dangereux. Disons que c’est comme toutes les grandes villes du monde. Il faut faire attention, mais un jeune homme de 20 ans a plus de chance de se retrouver dans…les embrouilles!
Ce que je regrette un peu est de ne pas avoir côtoyé de plus près des Cubains dont tout le monde me dit qu’ils sont ouverts…je me suis contentée de les admirer dans leur diversité…le cosmopolitisme à l’état pur!
Voici un panorama de la merveilleuse Havane car esthétiquement, c’est une merveille, certaine dans un état de délabrement parfois, mais en voie de restauration souvent. Il y a une esthétique de la décrépitude, spendeur et décadence, mais je suis attristée d’imaginer les gens qui doivent y vivre et qui rêvent d’en sortir alors que ce pays a réellement tout pour être un paradis sur terre. Chaque fois que j’ai posé la question, les Cubains qui me répondaient avaient de la famille à l’étranger, aux Etats-Unis le plus souvent…). Je doute bien évidemment que l’américanisation soit la solution. Je suis convaincue du contraire car ce pays a une âme authentique et une culture merveilleuse…Une autre voie est possible encore et je souhaite que ce pays où j’ai célébré le passage à l’an 2014 trouve également le passage vers le bonheur!

Nous nous sommes un peu baladés (Varadero mais loin des touristes…si, si, c’est possible),
Santa Clara
et Santis Spiritus.
Il manque mes photos de Trinidad car il nous a été recommandé de ne pas avoir de valeurs du tout sur nous…heureusement que mon fils a désobéi 😉 Je les posterai dès que possible (le possible d’un fils de 21 ans…)
Nous avons été de vrais touristes, admirant les belles américaines,
Les calêches et montures en tout genre qui prouvent que Cuba est encore un peu au XXème siècle ou peut-être même avant, qui sait…


Et surtout, comme promis à ma fille, les fameux slogans politiques seuls ornements des murs mais omniprésents…
magnifiques photos ! bzz
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Dear Daphne, thanks very much! That’s true…my dear country is “unusual and not classifiable”….Also thanks very much for all these photos….they brought to me many beautiful pieces of my homeland…even .. the municipality named like me: Regla.
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