Les voyages n’ont pas eu pour effet de relativiser ou diminuer mon amour pour la ville de mon enfance, bien au contraire.
Il y a quelques années, je m’étais livrée à une déambulation nostalgique dans cette cité à nulle autre pareille, multiple, ouverte, inégalitaire et si profondément humaine.
Nulle part ailleurs la modernité ne le dispute autant à un passé riche et présent et n’illustre si pleinement mes goûts des arts (y compris gastronomiques), des autres et des mots.
Mon séjour Parisien du début juillet 2016 s’est ainsi émaillé d’un dîner cosmopolite à la Brasserie de l’hôtel Plaza Athénée où officie le temps d’un été Fumiko Kono….dans la cour de l’hôtel et sous une pluie battante ce 1er juillet…d’où un service atypique et un débouchage de voir d’évacuation à la fourchette en argent 😉 Mais où est le temps des cerises ?!
Merci Raymond, une magnifique exposition d’une rare intelligence se tenait à l’hôtel de la Monnaie.
L’imagination et la langue mobilisent l’inventivité de Bernard Lavier en hommage à son défunt ami, le regretté Raymond Hains.
Face à ce superbe palais de la Monnaie, côté Louvre,
la Gay Pride battait son plein dans une allégresse teintée de deuil, d’outrage et d’outrance à quelques jours du sinistre attentat d’Orlando.
Une installation de Chung Hyun, l’Homme debout à quelques pas de là dans ce Jardin extraordinaire du Palais Royal
Le merveilleux Molière, très cruel, adouci par Lully dans ce Monsieur de Pourceaugnac au Théâtre des Bouffes du Nord avec Sir William Christie à la baguette…
Avant le Palanquin, Les jardins d’Orient, des plantes, des animaux et des mots de l’IMA pour clôturer cette balade en anamorphose d’un week-end comme les autres dans une ville qui ne l’est pas!
3 thoughts on “Paris, ma ville, mes vies, mes vices!”