
Y aura-t-il une lumière au bout de ce tunnel décidément extensible ? Je viens de raccrocher le téléphone avec mes amis canadiens pour annuler, le cœur serré, mes vacances sur mon île …. De toute manière, l’idée de voler cet été vers l’Amérique du Nord était une utopie. Incroyable mais ce dessin résume tout.

J’ai également appelé ma «maman canadienne » toute seule dans sa grande maison de Hamilton alors que ses enfants n’ont pas le droit de l’approcher. Tout comme mes parents à Paris d’ailleurs et c’est mieux ainsi. Certains amis d’amis ont infecté leurs parents sans le savoir…
Ma grande copine Ingrid
Ma journée, bien que débutée aux aurores par mes velléités vite maîtrisées d’aller faire une promenade, fut par ailleurs paisible, seulement entrecoupée de mises à jour informatiques, d’échanges doux-amers avec ma hiérarchie qui m’envoie un message abscons sur les examens… et mes élèves qui comme moi n’ont rien compris aux discours sur la tenue ou non de leurs examens par notre ministre de l’éducation ….Après mon déjeuner et une sieste pour me remettre d’un réveil en trompette, je suis partie à la ferme chercher mes légumes pour la semaine. Je me suis arrangée pour rencontrer Ingrid et nous sommes allées faire une balade en nous tenant à 2 m de distance mais, au moins, nous pouvions bavarder et marcher dans un paysage digne des impressionnistes. Ce confinement aura eu l’avantage de me faire découvrir la beauté de la campagne genevoise et profiter des petits plaisirs de la vie telle que d’admirer un bouquet de fleurs, s’attendrir sur un message d’amitié… À mon retour (et un crochet par Manor pour compléter les achats) et ai pris connaissance des 70 messages WhatsApp dont certains sont annexés, ma matière première pour les sourires de conclusion. Pas de FB encore, e-shabess oblige! J’ai même pu me balader dans Paris par le truchement de mon amoureux stupéfait par la Seine telle un miroir sans une ride.

Pas un souffle, pas un bateau, pas une vague… Qui a jamais vu la Seine si calme ? Nous n’en revenons pas, ni lui depuis qu’il ressort un peu, ni moi qui n’ai jamais vu Paris à ce point désert, même un 15 août.
Mais comme promis, j’initie ma galerie de portraits de mes proches dans ce moment curieux par ma fille, Clélia, 31 ans dans quelques jours et qui s’est révélée une compagne absolument délicieuse, attentive et discrète. Chargé de communication pour une O.N.G. sur les questions de santé, cette militante des droits humains qui se moque gentiment de mes parti pris « qui dissocient l’artiste de l’homme », sait être l’élément stable de notre drôle de famille. Discrète, drôle très diplomatique, elle nous permet de considérer cette parenthèse comme des vacances.

Après ce sourire radieux, en voici d’autres, plus ou moins tendres, concernant Pâques notamment :
Il y a aussi certaines versions… artistiques et toujours pleines d’humour :
Et enfin il y a les critiques plus ou moins virulente lié au confinement, à la préparation, à l’injustice, l’ironie etc.
Norman vous explique tout… si vous cliquez sur le lien ! Ou comment un trentenaire essaie de tenir le coup en famille…
ahhh ma chérie, toujours aussi fraîches, éclectiques, riches, tendres, drôles, avec touche de mélancolie (les vacances sur ton île… ) et me voilà flattée d’y figurer (en bonne place, qui plus est, va falloir m’en remettre !). A refaire, la promenade (avec une bière prévue à l’avance dans un bac réfrigérant à l’issue de celle-ci !). bzzz, continue à nous faire partager ton style, tes passions !
LikeLike
D’autant plus nécessaire que ça fait une demi-heure que je cherche en vain ton petit chemin 🤣😂
LikeLike