À la recherche de Léon Spilliaert de Lausanne à Oostende …et à la découverte de Theodoor Rombouts, et toujours Van Eyck.
Tout a commencé par une découverte magnifique à la Fondation de l’Hermitage de Lausanne… j’avais reçu un flyer et attendu avec impatience le début de cette exposition en mars 2023
Ensuite, après des sauts en France de la Riviera à l’Auvergne qui feront l’objet d’un autre article… sans oublier nos quelques heures parisiennes, familiales et orientales, nous voici à Oostende la très internationale et dans un délicieux palace qui fleure bon sa nostalgie cosmopolite d’un temps où les têtes couronnées y séjournaient ! On y retrouve immédiatement les teintes qui inspirèrent Spilliaert et les personnages d’Ensor…
Thermae Palace, plage et port d’Ostende et Fort Napoléon dansla lumière exquise et unique de la Mer du Nord
Ostende, cité natale du regretté Arno à qui nous avions dit adieu en Février 2020…tellement adorable, drôle et doux…dont la fresque murale nous accueille à notre arrivée dans son port, dans sa ville.
Chic et pas chère, ma chanson préférée !
En fait, de musée Spielliaert, nous avons trouvé porte close… la Maison Spilliaert a vécu et les quelques tableaux transférés au Mu.Zee voir plus bas) sont un pâle reflet des merveilles réunies à Lausanne (et qui proviennent principalement de collections privées )
Maison Spilliaert à Ostende, avril 2023Œuvres de Spilliaert au Mu.ZEE sur lequel nous avons dû nous rabattre et qui nous a permis de (re)découvrir d’autres Ostendais merveilleux tels que James Ensor dont la Maison, elle a toujours pignon sur rue, mais ausssi Permeke ou Tydgat! Du mu.ZEE À la Maison Ensor avec sa petite boutique encore intacte (les tableaux, eux , sont des reproductions)
Mais un coup d’œil à la revue Connaissance des Arts nous a vite convaincus de pousser jusqu’à Gand où nous avions passé en mars 2020 un week-end surréaliste à l’aube d’un mystérieux virus : « Rombouts, étoile filante du caravagisme »THEODOOR ROMBOUTS. VIRTUOSE DU CARAVAGISME, et quelle raison!!!!
Et aucune visite à Gand ne peut ignorer son trésor, celui qui m’a tant consolée après le confinement, ma dernière vision de l’art exquis d’un de mes peintres adorés, Jan Van Eyck, que nous avons eu la joie de retrouver dans son écrin définitif et dont nous avons admiré la fermeture, le soir venu, lorsque le polyptique se fait retable…
Après ces nourritures spirituelles, le plaisir de retrouver la table flamande, riche et savoureuse, les paysages chers à Arno et Brel et un air marin unique au monde, une luminosité qui explique les maîtres flamands chers à mon cœur…C’est avec ces saveurs que je vous quitte provisoirement, heureuse, comme toujours, de partager mes coups de cœur cosmopolites…
Oui, il reste encore quelques peintres caravagesques méconnus. Prenez le cas Thedoor Rombouts (1597-1637). L’Anversois eut une solide réputation de son vivant Oublié après sa mort, à seulement 40 ans (il faut dire aussi que le style vériste inventé par Caravage allait vite passer de mode à la fin du XVII* siècle), voilà notre peintre, roi de la scène de genre théâtrale et moraliste, parfois mâtinée d’une touche à la Rubens, aujourd’hui remis en lumière aux côtés de ses contemporains Bartolomeo Manfredi, Valentin de Boulogne ou Hendrick ter Brugghen. Cette toute première rétrospective réunit l’essentiel de son ceuvre. (…) C’est une première! Une première mondiale encombrées de victuailles, joueurs de cartes, rixes, Ses figures de musiciens.arracheurs de dents… Mais aussi de sujets religieux, degrandes allégories (Les Cinq Sens, Les Sept Péchés capitaux..),et même de scènes mythologiques pour le peintre caravagiste anversois Theodoor Rombouts (1597-1637), qui n’avait jusqu’ici jamais bénéficié d’une exposition monographique.
Et c’est pour nous l’occasion de découvrir ce peintre à mi-corps accordant leur instrument, de facture virtuose et à la fois célèbre et méconnu. Dans le premier d’un réalisme presque caricatural, comptent parmi ses plus tiers du XVII° siècle et dans le sillage de Rubens, belles réussites. des matières, au chatoiement des couleurs, comme à l’évocation pittoresque, joyeuse et charnelle de la vie populaire. Rombouts est donc le peintre des joyeuses compagnies, cuisines (…) il est de ceux qui accomplissent la synthèse rare. L’exposition et le catalogue de Gand feront date car entre le caravagisme, découvert en Italie où il séjourne de 1616 ils réunissent et étudient l’essentiel de sa production, à 1625, et la tradition flamande attachée au rendu méticuleux dispersée sur tout le globe. M. J
plein les yeux !
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