Strangely enough, I had decided to visit today an exhibition in Lausanne about a French painter. I knew that Nicolas De Staël was Russian born, but somehow it had totally escaped my memory.

Le Saladier, Antibes, 1954
Huile sur toile
Collection particulière

I heard during lunch, that one of the very last voices against the Putinian regime I had mentioned in my previous post by quoting Giuliano Da Empoli’s Chaos Engineers, would no longer be heard.

Composition, Paris, 1951
Huile sur contreplaqué

I have never followed closely the combat of Alexey Navalny. I knew of his struggles and his insane bravery, but honestly could never understand that he would prefer death to combat abroad.

This is probably due to my Jewish upbringing, which tends to favor life over anything else because as we say in French« tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. »

Agrigente, Ménerbes, 1953-1954
Huile sur toile
Suisse, collection particulière

Yet, as soon as I arrived at the exhibition, I realized that the troubled soul who painted the masterpieces you can enjoy below (or better again visit in Lausanne!) had the same nature of Slavic torment Nawalny displayed.

De la danse, Paris, 1946-1947
Huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne

The very dark soul, the little care for terrestrial life, the self destructive power seem to me, revealing.

Composition, Paris, 1948
Pinceau et encre de Chine sur papier
Paris-Lisbonne, galerie Jeanne Bucher Jaeger

I won’t try to establish real connections, it’s got more to do with an intuition, that these are two similarly intense souls, which could not negotiate with ith their higher cause, calls and aspirations. May they both rest in peace and maybe have a lovely talk among our eternal stars. Both died of being so full of life….They were Russian, now they are universal.

References:

Exposition Nicolas de Staël: site de la fondation

Quelques tableaux phares de l’exposition

Installation pour Navalny à Genève

Trump, the Republicans and Putin by William Thatcher Dowell

Shizo de Navalny à Paris

La même expo à Paris au MAM

Expo précédente à l’hôtel de Caumont

Calanques de Marseille, a great memory!

Revue Beaux-arts sur Nicolas de Staël

Blog en revenant de l’expo

Revue Dada sur l’expo et le peintre

Emission Répliques sur l’Expo

Alain Finkielkraut reçoit l’écrivain, documentariste, Stéphane Lambert et Pierre Wat, commissaire — avec Charlotte Barat-Mabille — de l’exposition Staël, pour mettre en mots la peinture et la rétrospective éblouissante consacrée à Nicolas de Staël (1914-1955), au Musée d’Art Moderne (MAM) de Paris — rassemblant près de deux-cents tableaux, dessins, gravures et carnets venus de nombreuses collections européennes et américaines.
On fonctionne comme on peut. Et moi, j’ai besoin pour me renouveler, pour me développer, de fonctionner toujours différemment d’une chose à l’autre, sans esthétique a priori. Ce qui importe, c’est que ce soit juste. Cette formule que Nicolas de Staël couche sur le papier dans une lettre de janvier 1955, deux mois avant de se donner la mort à Antibes, synthétise le principe qui a gouverné sa trajectoire. Guidé par un puissant instinct et une vive aspiration spirituelle, il a su transformer les coups de l’adversité en ressort de créativité. Des ciels gris-bleu de Saint-Pétersbourg à la perspective azur de la Méditerranée, Staël a cheminé en solitaire, à la fois ombrageux et solaire, entouré et seul […].” Stéphane Lambert, Nicolas de Staël, La peinture comme un feu, Gallimard, 2023.

Les De Staël du Centre Pompidou

Post-scriptum : alors que j’écoutais à nouveau la fin de l’émission Répliques citée plus haut, j’apprends à retardement le décès d’un journaliste et auteur d’une finesse incomparable côtoyé lors du Procès Barbie que je couvrais en tant qu’attachée de presse d’Alain Finkielkraut. Laurent était de ces êtres absolument exquis, d’une gentillesse et d’une délicatesse qui, quelques 35 ans plus tard, me bouleversent encore. Il avait écrit un ouvrage que je regrette de ne découvrir qu’aujourd’hui, Le Prince Foudroyé: la vie de Nicolas de Staël, Paris: Fayard (1998).

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